Emil Kowalski vient de déménager dans son nouvel appartement. Dans la buanderie, il rencontre une voisine et en profite pour lui demander un service : le jour de lessive que le concierge lui a attribué ne lui convient pas et il aimerait donc pouvoir échanger ses horaires. Comme sa proposition ne convient pas tout à fait à sa voisine, ils discutent pour trouver un compromis.
Emil Kowalski a 21 ans. Il vient de Pologne et habite en Suisse romande depuis deux ans. Il a suivi une formation professionnelle dans son pays d’origine. Depuis son arrivée en Suisse, il prend des cours de français hebdomadaires et a l’occasion de le pratiquer sur son lieu de travail.
Dans ce vidéo, Emil démontre une performance correspondant à un bon niveau B1.
Interaction B2 : Emil est très fort dans l’interaction. Il montre qu’il sait prendre l’initiative de la parole et peut clore la conversation quand il le faut. En résumé, il ne dépend pas de son interlocutrice pour l’aider ou le soutenir dans la communication. Il mène et conclut l’échange, en invitant la femme à venir frapper à la porte si elle a à son tour besoin d’aide. Etendue B1 : Emil possède assez de moyens linguistiques et un vocabulaire suffisant pour s’en sortir dans cette situation. Il ne doit pas chercher ses mots, ce qui indique un niveau même supérieur à B1 Aisance B2 : il parle avec un débit assez régulier et fait peu de pauses. De plus, il peut relier ses arguments de façon claire et simple. Correction B1 : il utilise de façon assez exacte un répertoire de structures fréquentes, c’est-à-dire qu’il fait des fautes (souvent influencées par sa langue maternelle), mais celles-ci n’engendrent pas de malentendus. Parfois, il les corrige lui-même (Vous pouvez pas – Vous devez pas…), ce qui indique qu’il s’approche du niveau B2. Processus d’évaluation : la prestation linguistique d’Emil a été évaluée sur la base des descripteurs du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR). Sur les 11 formateurs-trices qui ont participé à l’évaluation, 6 lui ont attribué un niveau B1, 4 un niveau B2 et 1 un niveau A2. Les critères spécifiques ont été évalués comme suit : Interaction = 6xB1, 5xB2 ; Etendue = 1xA2, 7xB1, 3xB2 ; Aisance = 3xB1, 8xB2 ; Correction = 1xA2, 6xB1, 4xB2.
Emil connaît bien les usages de base en vigueur dans ce contexte communicatif suisse. Il sait qu’il existe des règles et une organisation précises, par exemple pour la gestion de la buanderie. Il connait le rôle et la fonction du concierge dans un immeuble et sait que l’on peut se plaindre mais aussi s’attendre à une réclamation si l’on fait trop de bruit. Dans ce contexte communicatif, il se sent à l’aise, est au clair avec sa demande, peut exposer ses arguments clairement et atteindre une solution satisfaisante pour les deux parties. Il arrive même à exposer son problème avec une plaisanterie : Concierge il est pas très gentil pour moi. Il a une bonne maîtrise des codes et des tours de parole, reste à l’écoute des demandes de l'autre, réagit adéquatement et sait participer à la négociation. Il connait les termes spécifiques à la situation tels que concierge; lessive ; mal isolé et utilise même des expressions locales comme ça joue pas ; Je travaille dans une boîte. Il maîtrise également les formes de politesse et respecte les codes habituels dans cette situation, par exemple, en offrant ses services à la voisine. Bien qu’il soit surpris par la remarque que la voisine lui fait concernant les bruits qu’elle a entendus, il gère bien cette situation délicate. Enfin, l'interlocutrice peut parler tout à fait normalement, sans ralentir son débit. Emil prend l’initiative dans la conversation, réagit très bien aux questions et sait relancer la communication si nécessaire.
Le diagramme montre en un clin d'œil les performances linguistiques d'Emil à l’oral et à l’écrit dans différentes situations.
Contexte